Incident Maisons-Laffitte : quand « un chat noir » conduit un homme au Tribunal

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La superstition veut qu’un chat noir soit forcement signe d’occultisme, de mauvais œil, de malheur.

Quand il est blanc il est signe de prospérité, de bonheur, gris il passe encore, mais quand il est noir le ciel nous tombe sur la tête littéralement. Ce lundi 29 mai, un jeune homme l’aurait appris à ses frais.

Maisons-Laffitte où maison des superstitions. Un chat noir aurait provoqué des ennuis judiciaires à un homme jusque-là adepte de voyeurisme par-dessus la clôture de la voisine. L’influence mystique du chat noir l’a attiré jusqu’au pied du lit de la voisine.

Scandale rue du Fossé, Maisons-Laffitte

La Maisons-Laffitte, une petite commune du département des Yvelines située en Île-de-France à 18 km environ au nord-ouest de Paris a été d’une scène cocasse le lundi dernier. La ville connue pour ses activités équestres se verra désormais affublée une autre passion, celle des « chats noirs » et non plus des chevaux. La scène a eu lieu dans la nuit du dimanche à lundi, Rue Fossé dans l’appartement d’une jeune femme âgé de 27 qui vivait seule avec sa fille de 6 ans, Elles dormaient quand un homme s’est introduit chez elle pour…se masturber.

Un minou miaule au pied du mur

Par une soirée caniculaire, la jeune maman ouvre la porte de son appartement situé au rez-de-chaussée pour laisser passer un peu d’air. L’appartement désormais inondé d’air frais, la mère et sa fille sombrent dans le sommeil avant que la première ne soit réveillée, sous le coup de 0h55 par une sensation de caresses. Elle se réveille en sursaut et voit son voisin en état d’ébriété apparent lui caresser la cuisse tout en se masturbant. Il s’apprêterait à monter sur elle pour aller plus loin en d’autres mots «faire le chat noir ». Choquée, elle réussit à se dégager de son agresseur et à passer un coup de fil à un ami pour lui demander de l’aide. Mais le voisin s’était déjà évaporé comme il est rentré.

La jeune mère envoie le voisin devant le parquet

Après la fuite de l’intrus, la femme appela immédiatement la police pour déposer plainte. C’est ainsi que l’agresseur sexuel de 39 ans a été convoqué, ce mercredi, au Tribunal de Versailles pour y être entendu. La jeune, dit-on, semblait être dans un état d’extrême angoisse lorsqu’elle aperçut son voisin et agresseur. Elle aurait légèrement crié quand elle a revu son agresseur et se serait à maintes reprises pincé les cheveux avant que le prévenu ne rentre dans la salle d’audience.

Le voisin dit ne pas reconnaitre les faits dont on l’accuse

Devant le tribunal correctionnel de Versailles, le voisin indélicat aurait récusé les accusations d’agression sexuelle proférées par la jeune dame. L’homme dit avoir passé la soirée chez lui à boire de l’alcool et qu’il ne voit pas comment, dans l’état d’ébriété où il se trouvait, il se serait aussi agilement introduit chez elle. Sauf que dans un état d’ébriété l’on peut tout faire sans réellement s’en rendre compte. Après avoir émis l’hypothèse qu’elle l’aurait gratuitement accusé pour se venger de lui car, quelques jours avant l’incident, il s’était plaint de nuisances sonores provenant de son domicile, il reconnait que la femme lui faisait des effets : « Je la trouvais charmante, mais ça s’arrête là ».
En attendant le verdict du Tribunal de Versailles, sur la base de preuves évidentes, l’on peut admettre que bien souvent si on ne sait pas refréner sa libido, on court le risque de tomber sur un « chat noir ».