Festival de Cannes : le bal des tenues loufoques et « pétées » sur la croisette

Absolument

La 7e édition du Festival de Cannes aura vu défiler toutes les tenues décalées des stars et personnalités publiques invités pour l’occasion. Si l’on n’a pas manqué de s’extasier devant les merveilles des grands couturiers, il est à noter aussi certains modèles de vêtements d’une extravagance qui prête à rire. Des tenues dont l’apparence pourrait susciter mille et une critiques d’Oprah Winfrey et de son Fashion Police.

Les Festival de Cannes aura révélé une certaine mode à péter de rire tant l’extravagance et le style même sortent de l’ordinaire. Le fait qu’elle vienne de vedettes d’Hollywood ne nous empêchera pas d’en rire un peu.

La robe au tablier de Jeanne Balibar

La chanteuse Jeanne Balibar s’est mise dans une robe noire qui aurait été tout à fait ordinaire qu’il n’y avait pas eu ce col un peu trop large. Ce col blanc, d’une forme rectangulaire flanqué sur le haut de sa robe fait songer à un tablier pour nourrisson. Surement que la chanteuse française espérait ne pas être éclaboussée par la critique négative, mais apparemment elle l’aura éclaboussée jusqu’au même. Une telle bizarrerie a dû peut être passée sur la croisette éprise d’extravagance mais pour l’œil amateur ce col blanc marin est un ridicule bouffon.

Lil Yuchun, cowboy ou torero ?

La chinoise a fait son endroit dans le Festival avec un costume hors du commun, à cheval entre celui d’un shérif du far West et celui du dresseur de taureau andalou. Elle portait un chapeau de cowboy sur un veston de style mongole, petite culotte, filet et bottillon aussi long que noir. Selon certaines confidences même les spécialistes n’ont compris ni l’esprit de sa tenue ni le goût choisi. Peut-être cherchait elle à faire une entrée fracassante à renverser la critique, mais apparemment c’est elle qui aura manqué de s’écrouler sur le tapis rouge et de rouler comme une boule de tatou. Peut-être se croyait-elle dans la grande Toundra asiatique à cheval entre la Russie, la Chine et la Mongolie de Gengis Kahn. A cheval précisément, il ne manquait que son fouet pour cingler la concurrence et la tradition vestimentaire.

Victoria Abril ou la reine du cocon

On aurait dit une chenille dans son cocon prêt à sortir à tout instant pour prendre sa forme de papillon. Robe faite d’un tissu multicolore serré à la taille avec un chapeau en forme de ventouse. Peut-être ce chapeau devait servir à cacher sa tête en cas de flop. Il suffisait d’une formule magique invoquée et elle rentrait dans son chapeau sans fond. Cette robe la faisait passer pour un caméléon sur le tapis rouge, prêt à prendre la couleur de celui-ci si la critique était massacrante. Pour des spécialistes de la mode, sa tenue reste la plus grande énigme de l’édition 2017. Elle aura, avec sa coiffe, symboliser l’idée même de la « cassure » et dire qu’elle ne s’en est pas rendue compte. Dans les couloirs du Festival on a dû bien en rire, d’un bon gros rire étouffé et civilisé assez pour faire passer son opinion tout en douceur.

Frédérique Bel l’arbre vivant sur un tapis rouge

L’actrice Frédérique Bel est arrivée au Festival de Cannes dans une robe verte à frange et à moitié transparente on aurait dit une fougère sur pied. Cette robe était assortie de sorte de bottillon filée qui ressemble, pour qui vit en Afrique, aux cauris mises au pied des masques et danseurs traditionnels. Des franges et une tenue de mauvais goût qu’elle a compensés par un grand et beau sourire. Quelqu’un l’aurait facilement prise pour une actrice qui a perdu son plateau de tournage et s’est égaré au Festival de Cannes. Ou alors peut être qu’elle faisait une belle pub pour une marque bio ou encore s’inscrivait-elle dans la tendance écologique du moment. Quoiqu’il en soit elle a donné du grain à moudre aux adeptes de Fashion Police.

Rossy de Palma la danseuse de Corrida

Rossy de Palma, nous dit-on, est une habituée des tenues qui sortent du commun des mortels ou du moins du public. Il est dit qu’on ne saurait aimer Rossy sans ses tenues originales. Une robe couleur noir et rouge vif avec des bottillons noirs qui rappellent les ballerines espagnoles de la corrida. Mais justement elle s’appelle de Palma…En tout cas tout au moins elle a frappé fort, à chacun de voir si cela est négativement ou positivement. Mais franchement elle était habillée comme une grand-mère !
La 70e édition du célèbre Festival de Cannes va allègrement vers son terme. Bientôt les rideaux seront baissés et l’on pourra garder un beau souvenir de tenues hors paires dont nous avons bien voulu rire ici dans un ton de satire et de pastiche. Chacun pourra en juger selon son goût.

- Advertisement -spot_img

More articles

- Advertisement -spot_img

Derniere Actu